VERS

à genoux sur l’été dernier
pour la récompense
la contemplation immobile
en ces carrés de terre ordonnée
où fleurs médicinales
côtoient vers et limaces
où s’accommodent patience et ortie
une poudre blanche se lève
une ombre que je confonds
au pollen soufflé
quand le vent de l’été s’acharne
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